Petit break pour écrire ici, histoire de ne pas laisser à l'abandon ce blog, car au fond j'y tiens, je veux qu'il vive didiou ! En ce moment plein de choses se bousculent, de la musique raisonne non stop dans ma tête, des projets auxquels on veut y croire et se dire pourquoi je n'y arriverais pas ? Voilà le constat que je peux faire en ce mercredi 6 Février (déjà !) 2013.
Après une trêve de concerts, c'est reparti et cette semaine je suis plus excitée de voir ces artistes, voir "ce que cela donne en live", car oui il y a souvent une énorme frontière entre l'album et le concert, bonne ou mauvaise certes.
Jeudi 7/02 : DISIZ au Cargö (Caen)
C'est assez particulier pour cet artiste, c'est bizarre il ne m'intéressait pas plus que ça pendant sa période Disiz la Peste, Disiz Peter Punk. Mais le nouveau Disiz me plaît énormément, son album Extra-lucide est une petite pépite, de nombreux titres (26 rien que ça !) chacun avec une ambiance différente, des thèmes plus légers que d'autres, des mélodies travaillées qui vous feraient presque oublier le temps qui passe. Bref, j'ai hâte d'assouvir ma curiosité. Découvrez le clip "Pour l'homme" fraîchement mis en ligne.
Reporting : Une salle loin d'être remplie, Disiz arrive sur scène et réveille le Cargö en entonnant "Combien de temps?". Un jeu de lumières représentant un ring de boxe, un contact bien présent avec le public, Disiz parcourt son répertoire vastement (on a bien sûr eu le droit au fameux "J'pète les plombs") mais ... le concert a duré une heure ! Ultra frustrant, surtout quand on a du supporter une première partie "wesh wesh" plus que douteuse pendant 30 minutes. Bon, il se rattrape pas trop mal en rejoignant ses fans dans le hall de la salle à la fin du concert, mais bon, je suis restée sur ma faim.
Quatre autres artistes (Spitzer, Christine, 30 MPE, Mid City) sont programmés pour cette soirée, une soirée qui risque d'être longue, mais entre nous un concert débutant à 20h30 et se finissant à 22h30, ça ne l'aurait pas vraiment fait, on est d'accord. Puis bon c'est Breakbot quoi, en plus le concert sera complet, ça promet d'être géant, énorme, foufou (...).
Il y a plus de deux ans, je me souviens encore quand j'ai entendu pour la première fois le titre "Baby I'm yours", un coup de coeur musical, et là je pèse mes mots, vous savez la chanson qu'on écoute en boucle jusqu'à s'en dégoûter. Après avouons le, on l'a entendu partout, films, pub, émissions ... Et là, son album Be my side tant attendu arrive en octobre, un mélange de funk, d'électro, d'eighties, en somme le trio gagnant. Je crois bien que c'est un album qu'il faut avoir absolument dans sa discothèque, non j'en suis sûre.
(Breakbot feart Irfane)
Reporting : Le 106 est comble en ce samedi 9 Février, une queue interminable pour introduire la salle, les Rouennais sont bel et bien là. Zut, Breakbot est programmé à 1h20, le son est ultra fort, la rabajoise me direz-vous, mais non c'était à la limite du supportable. L'heure arrive enfin, 1h20 pile, Breakbot et sa fameuse jolie bouche rouge apparaissent dans l'obscurité, le public un peu dispersé partout arrive en masse dans la salle dès la première note. Et de là, le 106 se transforme en boîte de nuit géante, Breakbot et son très beau bonnet rouge, est a fond dans ce qu'il fait, concentré sur sa platine, lève très peu la tête et décroche que quelques mots. On a bien sûr eu le droit aux titres de son album By my side, revu et corrigé, surprise Irfane est venu rejoindre l'artiste pour "One out of two". Pour conclure, un bon concert, rien à dire, mais il manquait le petit quelque chose, un peu trop plat à mon goût, peut être parce que c'était la première fois que j'assistais à un concert d'électro, maybe. Je reste tout de même ravie d'avoir vu Breakbot en concert, une opportunité qui n'est pas prête de se reproduire.
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